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MAX LE MENTEUR
14 août 2014

FERNANDO REY

FERNANDO REY

Un grand acteur espagnol, il n’est pas le seul, mais il est l’un des rares à avoir eu une aura internationale. En vous parlant de Don Quichotte hier, je l’ai revu sur son cheval, le film date de 1947 et  fut dirigé par Rafael Gil.  Quand on y réfléchit et qu’on énumère les réalisateurs qui l’ont fait travailler on comprend mieux : Roger Vadim, Sergio Leone, Sergio Corbucci, Luis Bunuel, Orson Welles, Robert Parrish, William Friedkin, Charlton Heston, John Frankenheimer, Carlos Saura,  Franco Zeffirelli, Luigi Comencini,  Robert Altman, Jack Lee Thompson, Stephen Frears, Vicente Minelli. La liste ne peut pas être  exhaustive il a tourné beaucoup de films.  

Après tout ce que je viens de vous dire je suis sûr que vous commencez à voir son visage. Un port de tête altier, une élocution parfaite dans plusieurs langues, une barbe ou un bouc bien taillé.  Il aimait à raconter qu’il demandait aux metteurs en scène de lui laisser quelques jours avant le tournage pour perdre totalement son accent espagnol.

Lorsque je pense à lui la première image qui me vient est celle du prêtre dans les 7 mercenaires.

 

Source: Externe

Ce n’est pas son plus grand rôle, mais maintenant je suis sûr que vous voyez qui c’est.  Bunuel aimait casser cette image lisse d’homme parfait, c’est un de ses acteurs fétiches et celui qui lui ressemblait le plus. Fernando Rey est l’avatar de Luis Bunuel.  Là où les autres voyaient en lui un homme doux et gentil, il voyait un bourgeois pervers. Fernando est de ces acteurs dont la stature dépasse les rôles.

Vous ne le remarquez pas forcément mais s’il n’était pas là le film n’existerait pas.  Ce n’est pas un caméléon comme peut l’être Robert de Niro , ou un être habité avec une présence incroyable comme  Marlon Brando,  sa qualité de jeu est ailleurs. Il est un acteur plus classique, plus nuancé. Orson Welles pensait que c’était peut-être le meilleur  de tous les acteurs.  

J’espère vous avoir donné envie de revoir  « cet obscur objet du désir » ou « le charme discret de la bourgeoisie » ainsi que les autres films de Luis Bunuel.

De fil en aiguille vous arriverez à « Un Chien Andalou » de 1929 ( un scénario écrit avec Salvador Dali)  et vous ne verrez plus jamais le cinéma de la même façon. Ne manquez pas non plus  sa version des Hauts de Hurlevent. ( Abismos de Pasion)

 

 

Source: Externe

 

Source: Externe

 

A bientôt 

Max le menteur

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